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Publié le 2 février 2017
Nous vivons dans un milieu cosmopolite et il est important de s’adapter à cette nouvelle situation. Avec toutes les communautés qui nous entourent, nous formons une grande famille. Nos enfants sont aussi leurs enfants et leurs enfants sont aussi les nôtres.
Nous nous faisons soigner par des gens professionnels qui viennent de tous les pays du monde. Reconnaissance sincère envers ces personnes, surtout dans le domaine de la santé et de la gérontologie.
Dans les écoles, les enfants s’aiment et n’ont pas encore appris ce qu’est le racisme. Les enseignants travaillent à éviter le manque de respect entre eux. Ils partagent jeux et devoirs avec joie et dynamisme. Lorsqu’il y a exceptions à la règle, le règlement est vite appliqué.
On demande aux enfants nouvellement arrivés d’apprendre notre langue. Ce n’est pas facile au début. Ils ont besoin d’encouragements. Ils doivent s’adapter aussi à notre température. Au froid de nos hivers… Ils sont très courageux ces enfants et deviendront des adultes forts et déterminés.
J’ai vu, dans un autobus, une musulmane venir en aide à une aveugle. Compatissante et professionnelle, cette dame m’a beaucoup impressionnée par sa douceur et sa grande compétence.
L’entraide, le respect, la chimie, la complicité, voilà tant d’éléments qui forment de nous tous une famille. Les exceptions doivent être soignées et nous nous devons d’être tolérants face à ces gens. Ces derniers ne gâcheront pas l’union de nos mains et les mauvais propos tenus par eux n’influenceront pas l’atmosphère voulue par nos enfants.
Devant l’agressivité, répondons par la douceur et rappelons-nous le nombre de personnes aimantes et respectueuses face à ces quelques exceptions. Ces gens ne doivent pas influencer qui que ce soit. Leurs propos doivent « sonner dans le vide »… sans rendre malade personne. Nous sommes forts, en groupe, capables de faire face à l’adversité pour protéger toutes les familles.
Louise Hudon
Fait à La Sarre, ce 2 février 2017
MES VŒUX POUR 2017
Former une communauté
Sans critère de beauté
Où la peau importe peu
Peu importe le nom du Dieu.
Pas de guerre sur notre terre,
Beaucoup de bons commentaires.
Amour et négociations,
Ménageons la création.
L’habit ne fait pas le moine
Et partageons notre avoine.
Donnons aux pauvres, nous les riches
Et distribuons des miches.
L’agressivité en baisse
Faisons preuve de prouesses.
Pas de violence conjugale
Sauvons nos règles légales.
Attention à nos enfants.
Montrons-nous très accueillants.
De la paix et de l’amour
Pas seulement dans des discours.
Bonne année 2017 !
Paix sur la terre.
Louise Hudon, poétesse du Canada
Tous droits réservés
30 décembre 2016.